Histoire: Go To A Next Life

Comme je m'ennuyais je me suis dit: tiens je vais faire une histoire dans e monde du forum. Alors voilà, à vous de lire si vous voulez!

Go To A Next Life

Une femme court en hurlant dans la rue… Le visage en sang… Elle court vers Mike… Un bruit de klaxon… Un cri déchirant… Le noir total… Puis, soudain, le retour dans le monde. Tout le monde s’amasse autour du cadavre de Mike. Son cadavre ? Mais comment ça ? Mike est là, bien là ! Mais personne ne semble le voir… Seul son corps sans vie demeure échoué sur le pavé semble être vu de tous. Comment cela se fait-il ? Que s’est-il passé ??????

Mike se passa la main sur le visage. Il avait une atroce migraine, comme jamais il n’en avait eu avant. Il était là, debout devant son propre cadavre, plié de façon assez étrange. Et tous ces gens qui sont là… Ca y est, Mike se souvient… Il courait, un sac dans la main. Une voiture de police le suivait, sa sirène déchirant le silence qui régnait dans la ville. Et ce bus qui ne l’a pas vu déboucher à l’angle de la rue…
Alors, ce fut comme si le temps s’était arrêté. Plus personne ne bougeait autour de lui. L’air se rafraîchit subitement, pour devenir finalement glacial. Même les oiseaux dans le ciel étaient figés en plein vol. Et c’est à ce moment précis, ce moment où il se sentait seul, abandonné de tous, ce moment là, qu’il la vit: une grande louve plus noire que la nuit. Mais cette louve était étrange : d’immenses ailes aussi sombres qu’elle étaient sur son dos. Pas des ailes de dragon, non. Des ailes d’oiseau. Mais ce n’était pas un oiseau. Ce n’était même pas quelque chose qu’il connaissait. Et comment savait-il que c’était une louve ? Même aujourd’hui, il ne pourrait pas vous répondre. Tout ce qu’il savait, c’était que de cette louve semblait émaner une sorte de puissance. C’était comme si elle dégageait de la lumière. Elle s’avança lentement vers lui. Il voulut s’enfuir à toutes jambes, mais son corps ne répondait plus. Il se sentait irrésistiblement attiré vers cet étrange animal, qui continuait d’avancer vers lui. Alors, il se résigna à attendre. A attendre que la louve l’atteigne. Et il attendit. Pendant un temps qui lui sembla interminable, il patienta. Et enfin, la louve arriva à son niveau. Son regard doré plongea dans celui du jeune homme. Ce regard qui semblait si froid, si triste, toute sa vie il s’en est souvenu. Soudain, le sol se mit à trembler. Du moins, ce n’était qu’une impression : en baissant les yeux il vit que tous deux s’envolaient.
« Mais comment cela est-il possible ???? » Cette phrase tournait en boucle dans sa tête, tel un vieux vinyle dans un juke-box.
Et là, dans les cieux, ils disparurent. Ce fut, une fois de plus, le noir total. Une fraction de seconde plus tard, il se retrouva seul dans une sorte de temple en pierre éclairé par des torches fixées sur les murs.

Mike se leva difficilement et regarda autour de lui. Aucune sortie. Aucune fenêtre. La pièce était vide, à une exception près : En son centre se trouvait une sorte d’autel au-dessus duquel flottait une petite boule de lumière. Instinctivement, il s’en approcha. Arrivé en face, il tendit la main pour la toucher, mais une espèce de champ de force invisible l’empêcha d’atteindre sa cible. Il baissa les yeux et vit un parchemin étalé sur l’autel. Une plume flottait à côté. Il lit les inscriptions :

Nom:
Prénom:
Age:
Je veux être réincarné en:
Ma seconde réincarnation, plus discrète:
D'où je viens:
Je suis: Une fille / Un garçon

Il saisit la plume et compléta le formulaire, laissant son imagination le guider. Il ne savait même pas pourquoi il faisait cela, il ne savait pas où il était.

Nom: Je n’en ai pas
Prénom: Mike
Age: 27 ans
Je veux être réincarné en: Homme
Ma seconde réincarnation, plus discrète: Un loup noir
D'où je viens: De très loin
Je suis: Un homme

La suite bientôt

Il reposa la plume, et le parchemin s’illumina, avant de disparaître. Soudain, Mike se retrouva au milieu d’une immense place où circulaient une foule étrange : dragons, nains, elfes, animaux parlants se bousculaient autour de lui. Il regardait autour de lui d’un air étonné quand une jeune fille devant avoir son age lui fonça dedans et tomba par terre, éparpillant les affaires que contenait son panier avec un petit cri. Par réflexe, Mike poussa un grognement et se retourna rageusement vers elle. Elle était plutôt jolie, ses cheveux châtains ondulant et brillant au soleil. Elle se baissa rapidement pour ramasser ses objets, rouge de honte, maladroitement.
« Je… Euh… Excusez-moi… dit-elle.
-… »
Elle leva la tête vers lui mais détourna le regard, faisant mine de recompter ce qu’elle avait fait tomber quelques secondes plus tôt. Et lui continuait de la fixer avec attention, d’un regard mélangeant haine et je ne sais quoi d’autre. Peut être de la folie ? Enfin, elle prit la parole, mal à l’aise.
« Vous… Vous êtes ?
-Qu’est-ce que ça peut te faire ??!!
Elle rougit encore plus, et se retourna brutalement, les larmes aux yeux, avant de partir en courant.
-hey ! ATTENDS ! »
Mais elle avait déjà disparu dans la foule. Dans le désir d’en savoir plus, Mike partit en courant dans la direction où elle allait, renversant des gens au passage, manquant de tomber plusieurs fois. De temps en temps, il voyait un reflet de ses cheveux passer rapidement devant lui. Alors il percuta un énorme gorille et fit un vol avant de s’étaler par terre. Sonné, il ne bougea pas tandis qu’il se faisait à moitié écraser par les passants. Une immense main noire et poilue surgit entre deux gnomes pour l’attraper au col et le soulever. Bien qu’il fut particulièrement grand, aux alentours des 1m 97, Mike ne touchait plus le sol alors que le gorille le fixait avec rage. Le primate prit alors la parole :
« T’es qui ??!!
Il le secoua tout en prononçant sa phrase d’une voix grave et résonnante, avec rage.
-Mêle-toi de tes affaires, le babouin !
-T’as dit quoi là ??!!
Un cercle de personnes se formait autour d’eux, un cercle de personnes curieuses, tandis que le gorille agitait Mike dans tous les sens.
-Parce qu’en plus t’es sourd ??
-Grrrrrrrrrrr tu vas regretter d’avoir parlé comme ça à Korak ! »
De se deuxième main, le gorille asséna un formidable coup de poing à Mike qui vola avant de s’écraser dans un étalage de fruits et légumes. Les personnes qui étaient avec Korak ricanèrent en voyant du sang couler abondamment du nez de Mike. Mais ce n’était pas fini pour lui, hélas. Korak l’attrapa et le souleva par la jambe avant de le faire tourner au-dessus de lui et de le lancer contre un mur comme une vulgaire poupée de chiffon. Dans un grognement de douleur, Mike sentit une de ses côtes se briser sous le choc. Les spectateurs de la scène éclatèrent tous de rire. Tous, sauf une personne. Malgré le fait que du sang lui brouillait la vue, Mike reconnut non sans difficultés la jeune fille de tout à l’heure. Elle le regardait avec tristesse, compatissante. Puis le gorille le souleva à nouveau.
« Alors ? Qui est le plus fort ? demanda-t-il.
-Su… Sûrement pas toi…
Il lui cracha du sang à la figure.
-Rah… Je vais te faire regretter d’être né… Tu vas pleurer ta maman et me supplier d’arrêter… Héhé… »
Il le plaqua par terre et appuya son pied sur son dos, ce qui rendait la respiration de Mike d’autant plus difficile. Il attrapa ses cheveux d’un noir de jais et souleva sa tête, avant de l’envoyer s’écraser par terre. Puis il la releva encore
« Alors ????
-CREVE ! »
Et sa tête se cogna à nouveau contre le sol. Il ne sait pas combien de temps ça a duré. Au moins un bon quart d’heure. Plusieurs fois, le gorille lui reposa la question. Mais Mike ne se laisserait jamais abattre. Pour rien au monde, quitte à mourir, il ne se laisserait vaincre. Mais il a fini par perdre connaissance. Par sombrer dans le noir total.

Ce devait être le petit matin du lendemain qu’il se réveilla, échoué dans un caniveau, perdu dans une petite ruelle. Il tenta de bouger, mais un cri de douleur s’échappa de sa bouche. Il était seul dans ce coin lugubre et sal, blessé et en plus avait une ou deux côtes cassées. Peut être même la jambe. Ce qui était sur, c’était qu’il ne pouvait plus bouger.
Il tourna difficilement la tête : aucune trace de vie, nulle part. Une flaque de sang l’entourait. Son sang.
Alors une sorte de cri retentit. Il leva la tête et ce qu’il vit l’émerveilla : un immense phénix noir passait au-dessus de lui. Mais cette joie fut de courte durée, car l’oiseau de feu disparu aussitôt. Et le silence pesant retomba. Jamais dans toute sa vie, Mike ne s’était senti aussi seul, triste. Et pourtant, Dieu sait si il en avait eu des occasions. Il posa la tête sur le pavé froid et humide et poussa un profond soupir. Ferma les yeux. Inspira de nouveau profondément et rouvrit es yeux, dans l’espoir que tout ce qui s’était passé n’était qu’un rêve. Que s’était-il passé avant… Korak le frappait, mais il avait du se lasser en voyant que sa victime était devenue inconscient… Pffffffff…. Encore un gros lourdaud qui…
Un sifflement le sortit de ses pensées. Il redressa douloureusement la tête et réussi à apercevoir, la vue légèrement brouillée, la jeune fille du début. Elle le regardait, sur ses gardes. Puis, sans un mot, en surveillant bien ce qu’il y avait autour d’elle, elle se rapprocha de lui et s’agenouilla.
« Vous ne m’avez pas répondu tout à l’heure… Qui êtes-vous ? Comment vous appelez-vous ?
Malgré le fait qu’il était épuisé, Mike restait toujours aussi désagréable.
-Vas te faire foutre…
Les larmes montèrent à nouveau aux yeux de la fille, qui se releva brusquement, tourna les talons et commença à partir. Et là, pour la première fois de sa vie, Mike eut de la peine. De la peine pour quelqu’un d’autre. Lui qui, jusqu’à présent, n’avait d’intérêt que pour lui-même, en ce moment même, il compatissait. Et ce sentiment le dégoûtait tellement qu’il en eut un haut-le-cœur. Mais il la rappela.
-Hey ! Reviens…
Il toussota, et la fille se retourna, le regardant timidement. Elle avait l’air extrêmement craintive.
-Je m’appelle… Mike… Et le reste… Ca te concerne pas…
La fille sourit, puis se rapprocha à nouveau de lui.
-Et moi, c’est Haiku. Et le reste ne vous concerne pas.
-Mouais…
Mike se redressa tant bien que mal avec une légère grimace de douleur, et un long silence s’installa. Puis, au bout d’un moment, Haiku se redressa.
-Bon, vous voulez passer toute votre vie à moisir là-dedans ????
-Bah… nan.
-Allons-y alors ! Je vous emmène vous rétablir chez moi… De toute façon vaut mieux pas qu’on vous voie…
Elle se baissa vers lui et passa son bras par-dessus son épaule, l’aida à se relever, et ils commencèrent à marcher lentement.
-Pourquoi vaut mieux pas qu’on me voie ?
-Tout le monde parle de vous… Le nouvel arrivant qui ose défier Korak avant de se faire éclater, pardonnez-moi le terme…
-Comment tu sais que je suis nouveau ?
-Il n’y a qu’un nouveau qui pourrait se comporter comme ça avec Korak… Et je dois dire que vous avez du cran, nombre auraient fuis devant lui… A moins que ce ne soit une tendance suicidaire… Ou de la folie…
-Un peu des trois, je pense…
-Si vous le dites.
-Mais d’ailleurs, c’est qui ce Korak ?
-C’est le chef du clan des Grorilles…
-Clan ? Gorilles ?
-Non… Grorilles… Oui… C’est ceux qui ont gagné la coupe l’année dernière… Et ils sont bien partis pour la regagner avec la terreur que fait régner Korak…
-…
Ils arrivèrent devant un petit immeuble qui semblait comme écrasé par les deux autres qui l’entouraient.
-Voilà, on arrive ! »
Ils montèrent les escaliers à l’intérieur pour arriver, après de longs et épuisants efforts, devant une porte d’appartement, tout en haut. Haiku sortit ses clefs et déverrouilla la serrure, ils entrèrent.
C’était un petit appartement plutôt agréable. Les papiers peints jaunes s’accordaient bien avec les tableaux de savane accrochés sur les murs. Les rideaux bleus azurs des fenêtres reflétaient le soleil extérieur. Un chat blanc dormait tranquillement sur un fauteuil. Haiku l’amena jusqu’à ce qui semblait être la chambre d’amis, et l’aida à s’allonger sur le lit.
« Mettez-vous à l’aise… Vous devez avoir faim… Et soif.
-Oui… Merci…
Haiku disparu pour revenir quelques minutes plus tard avec un verre d’eau et un gros steak bien saignant.
-Voilà…
Mike se jeta sur la nourriture comme un chien affamé et le dévora avidement. Après avoir fini, il se cala bien tranquillement sur les oreillers.
-Merci… C’était très bon…
-De rien… Euh… Je vous laisse avec Mantra… Je vais au marché…
-Bien.
-Je reviendrai ce soir. Au revoir.
-A plus. »

Mike s’endormit peu après. Mais une de ses épaules lui faisait terriblement mal et il finit par rouvrir les yeux une heure plus tard. Une silhouette robuste et sombre se détachait devant lui. Un homme aux cheveux d’un blanc immaculé malgré sa jeunesse apparente et à l’air assez musclé l’observait avec un regard menaçant.
« Qui es-tu ? D’où viens-tu ? Que fais tu chez moi ????
-Mais euh je…
L’homme se rapprocha encore plus.
-Réponds !
-Qui êtes-vous, d’abord ?
-Mon nom est Mantra, je veux savoir ce que tu fais ici !
-J’suis Mike… Et j’ai été amené ici par Haiku…
-Ah… »
Et Mantra se retourna brusquement avant de repartir sans un mot.
« Drôle de type… » se dit Mike. Une heure passa, une heure pendant laquelle Mike resta éveillé. Il était à présent 13h. Il commençait vraiment à s’ennuyer. De plus, sa migraine n’était toujours pas passée. Où était-il ? Quel était cet endroit ? Tant de questions sans réponses qui tournaient dans sa tête…

21h sonnèrent. Mike s’était endormi sans s’en apercevoir… Un bruit de clefs tournant dans la serrure se fit entendre, puis des pas. Quelques instants plus tard, la tête d’Haiku passa par la porte.
« Vous allez mieux ??
-Bof… Tu peux me tutoyer, tu sais…
-Oui…
-Euh…
-Vous pouvez rester ici jusqu’à ce que vous soyez rétabli…
-Merci…
Haiku commença à partir
-Attends !
Elle réapparu
-Oui ?
-Quel est cet endroit ? Etrange ?
-Ah… Je vois… On ne t’a pas expliqué… Tu es à Altar, la capitale de ce monde. Il y a une vie après la mort. Tu y es.
-Je suis… Dans un autre univers ????
-Non. Tu es bien sur Terre, mais en un peu différente. Des mondes que seuls les morts peuvent voir sont apparus.
Mike avait l’air particulièrement troublé, et Haiku le vit.
-Mais bon, je t’expliquerai tout ça mieux demain… Bonne nuit…
-… »
Elle ferma la porte derrière elle en sortant, plongeant Mike dans le noir quasi absolu : seuls quelques lumières émanant de la rue émergeaient de la fenêtre. Mike ferma les yeux.
Il dormit très mal, cette nuit-là. Son épaule le faisait moins souffrir, sa migraine était enfin partie. Mais tout ça… Il était mort. Dans un autre monde… Il ne connaissait presque personne. Il était seul, isolé de tous. Mais le pire, c’était qu’il s’était fait humilier en public… Il devrait prendre sa revanche. Il le fallait, c’était comme ça, un point c’est tout.

un peu prématuré mais c'est cool -06-

prématuré?

Prématuré je sais pas, mais bien, assurément!

oui mais que voulez-vous dire par prématuré?

c'est quoi prématuré ^^

c'est ce que je demande ^^'

prématuré=imature -10-

ha ok ^^

Immature?! C'est tout ce que j'aime! A quand la suite?!

ah ok!
j'ai fait la suite, mais..... bon attendez je vais voir

voilà!!!

Il était dans les 8 heures du matin quand il rouvrit les yeux, réveillé par le sifflement d’une théière. Ayant marre de rester allongé, il entreprit de se lever. Ce fut dur, mais il réussit enfin à tenir à peu près debout, s’appuyant tout de même sur les murs pour avancer. Il ouvrit la porte et déboucha dans le salon, où Mantra et Haiku prenaient leur petit déjeuner.
« Bonjour bonjour ! dit Haiku. Ca va mieux ? Tu devrais rester au lit… Il te faudrait du repos…
-Non merci, c’est bon… répliqua-t-il en s’avançant vers eux.
Il tira une chaise et s’y assit avec un soupir de soulagement à l’idée d’enfin pouvoir se reposer… à nouveau. Il leva la tête vers Mantra. Celui-ci le regardait étrangement, son regard était incompréhensible. Puis il se leva et partit de l’appartement en claquant la porte derrière lui. Mike se retourna vers Haiku.
-Vraiment bizarre, ce type…
-C’est mon frère.
-Ah… Merde, désolé…
-Ce n’est pas grave. Il a toujours été comme ça avec les autres hommes.
-Ah… »

Une semaine avait passé. Mike était maintenant totalement remis. Haiku lui avait acheté quelques vêtements, en attendant qu’il puisse s’en charger lui-même. Il avait cicatrisé à une vitesse ahurissante et était maintenant en pleine forme. Il n’avait revu que très rarement Mantra, mais était devenu très bon ami avec Haiku. Bon ami… C’était la seule amie qu’il avait jamais eu…
C’était un vendredi matin. Haiku ne travaillait pas, Mantra, lui, avait un boulot dans les chantiers. Pour la première fois depuis sa mésaventure avec Korak, Mike sortit avec la jeune fille. Ce qui était étrange chez Haiku c’était qu’il n’y avait aucune glace, aucun miroir. Mike n’avait donc aucune idée de ce à quoi il pouvait bien ressembler. Etrangement, les gens se tournaient vers lui avec un regard moqueur quand ils le voyaient passer. Certains même ricanaient sur son passage.
« Ne fais pas attention à eux, lui dit Haiku. Ton petit malentendu avec Korak a vite fait le tour de la ville… Laisse-les, ils sont débiles.
-… »
Il grogna, se laissant tirer par Haiku dans la cohorte de la ville. Enfin, il passa devant un décorateur de salle d’intérieur où une glace était exposée dans la vitrine. Il faillit faire un bond quand il vit son reflet. Hormis le fait qu’il avait l’air fatigué, une fine mais tout de même visible cicatrice longeait le côté de son œil droit, partant du sourcil pour arriver en haut de la joue. Cet abruti de Korak l’avait sacrément amoché… Haiku l’entraîna dans un magasin de vêtements, après qu’il se soit acheté une épée noire dans un magasin d’armement. En effet, tout le monde était armé dans ce monde. On ne savait jamais sur quoi on pouvait tomber… Mais étrangement, on ne trouvait aucun fusil ou autre arme récente. Que du médiéval.
Une fois arrivée à l’entrée du magasin, Haiku s’arrêta.
« Ravitaille-toi, je vais au rayon féminin…
-D’accord… »
Il commençait à fureter au milieu des rayons quand il tomba nez à nez avec… KORAK !
Dès qu’il le vit, le gorille sourit et le souleva en l’attrapant par le bras.
« Tiens tiens… Encore là, toi ???? Héhé…
Il l’écrasa contre le sol, puis le souleva à nouveau.
-Tu ne m’as pas répondu la dernière fois : qui c’est le plus fort ????
Calmement, Mike fit mine de réfléchir, puis :
-Hum… Moi.
Korak hurla de rage, et écrasa à nouveau Mike au sol, puis le souleva à nouveau. Les sbires du gorille formaient un cercle autour d’eux.
-Mauvaise réponse ! Alors ?
-Moi…
Korak lui mit un coup de poing. Intriguée par le bruit, Haiku accourut.
-Lâche-le ! cria-t-elle au gorille.
-Pas tant qu’il ne m’aura pas répondu… »
Alors ce fut comme un éclair. Du sang gicla sur tout le monde, et le bras tenant Mike de Korak tomba au sol. L’homme se tenait debout, son épée ensanglantée en main. Korak hurla de douleur et tomba par terre sous l’effet de la surprise. Puis il se releva et se rua vers Mike, ainsi que tous ceux qui l’accompagnaient. Un dur combat débuta. Tous étaient armés de petits poignards, sauf le gorille, qui se battait sans arme. Mike qui n’avait jusqu’alors jamais tenu d’épée de sa vie maniait la sienne avec une facilité et une rapidité déconcertantes. Les têtes volèrent autour de lui. Haiku, elle, restait incrédule devant la scène. Au bout d’un moment, il ne restait plus que Mike et Korak. Celui-ci fonça vers Mike, qui esquiva et planta son épée dans la jambe du gorille. Avec un cri de rage, le primate balaya l’homme d’un coup de poing qui l’envoya s’écraser dans une vitrine. Des curieux accouraient de tous sens. Profitant du fait que son adversaire était sonné, Korak se précipita vers Mike, s’apprêtant à lui porter le coup de grâce, quand soudain, une barre métallique transperça son épaule. Il se retourna et vit Haiku, tenant une autre barre. Korak se rua sur elle… Trop tard. L’épée de Mike transperça son ventre. Il tomba lentement à terre, comme dans un film au ralenti. Son corps s’écrasa sur le dos. Il était comme secoué de spasmes. Son regard affolé parcourait la pièce en tous sens. Mike, dont le nez saignait abondamment, s’approcha de son ennemi.
« Alors, c’est qui le plus fort ??? lança-t-il.
-M… Moi…
-Mauvaise réponse !
D’un rapide coup d’épée, il planta son épée dans la main qui lui restait.
-Alors ?????
-Moi !
-Raté…
Il lui coupa un doigt. Korak hurla de douleur.
Haiku était terrifiée. Jamais elle n’avait vu son nouvel ami dans un tel état. Il avait le regard d’un fou. Un regard comme jamais elle n’en avait vu.
-Réponds !!!!
-Jamais…
A plusieurs reprises, Mike planta son épée dans le ventre de Korak, faisant voler une vague de sang autour d’eux. Korak avait du mal à respirer. Et Mike souriait.
-Je t’ai dis de répondre…
-Je t’ai dit de répondre ! répéta Korak.
Avec un grognement, Mike trancha une oreille du gorille, qui hurla à nouveau. Korak ne voulait pas s’avouer vaincu. Mike lui trancha l’autre oreille, les pieds, la main, puis les jambes, le bras. Puis il commença à « le transformer en gruyère », le perforant de nombreux trous. Puis, quand il vit que sa proie était sur le point de perdre connaissance, il lui trancha la gorge. Korak hoquetait, suffoquait. Pour l’achever enfin, Mike planta son épée au centre de son œil droit, ce qui perfora la boite crânienne. Enfin, après s’être occupé de trancher la tête de Korak, Mike la lança au milieu des spectateurs, qui hurlèrent de terreur. Il se tourna vers Haiku, les vêtements couverts de sang. Elle le regardait, comme figée.
« Quoi ?! lâcha-t-il avec hargne. Qu’est-ce qu’y a ????
Haiku commença à sangloter. Qu’était devenu le Mike de la semaine précédente ? Le gentil Mike, le Mike agréable ? Bien sur elle avait remarqué qu’il était un peu bizarre, mais qui ne l’était pas ? Cependant, là, c’était un véritable monstre. Après avoir rangé son épée dans un carquois sur son dos, il s’approcha d’elle et commença à la secouer brusquement.
-POURQUOI TU PLEURES ???? REPONDS !
-NE ME TOUCHE PAS ! »
Elle lui mit une claque et se dégagea de son étreinte avant de courir se réfugier au milieu des gens. Les larmes aux yeux, elle regardait avec une grande peur Mike. Alors les gens s’écartèrent pour laisser passer une femme. Elle était grande, mais moins que Mike. Elle était d’une beauté resplendissante, sa chevelure entre le brun et le châtain flottant derrière elle, rebondissant sur ses épaules. Habillée avec une grande robe en soie bleue, elle semblait irréelle… Elle passa à côté de Mike sans même se soucier de lui, et sembla ausculter les restes de corps. Puis, après cela, elle se releva et le regarda.

« C’est toi qui a fait ça ????
-Qu’est-ce que ça peut vous faire ??
-Je suppose que ça veut dire oui ?
Son ton était étonnamment calme, alors que Mike était tendu et agressif. Des bruits de pas retentirent. Des policiers arrivèrent en courant, armés de leurs matraques. Ils formèrent u cercle autour de Mike et de la femme. Ce dernier dégaina de nouveau son épée, la tenant fermement. Les policiers se ruèrent sur lui. Il allait en trancher un en deux quand il entendit la femme prononcer des incantations dans une langue inconnue. Aussitôt, il fut totalement incapable de bouger et se fit tabasser par les agents. Il tomba à terre, et se prit un coup de matraque dans la nuque. Sa tête heurta violemment le sol et il perdit connaissance.

Il se réveilla dans une cellule de prison. Et à nouveau, il avait mal à la tête. Il regarda autour de lui : aucune ouverture. Seule un mur de barreaux lui permettait de voir ce qui se passait dans le poste de police. Il n’y avait personne. Et rien dans la cellule. Pas de lit, pas de toilettes. Même pas un verre d’eau. Rien. Il s’assit dans un coin. Il ne servait à rien d’essayer de s’échapper, il pouvait le dire en grand connaisseur…

Environ une heure plus tard (une heure qui, soi dit en passant, sembla durer des jours) un bruit de pas retentit, résonnant dans toute la pièce. Trois policiers armés de matraques électriques arrivèrent. Sans un mot, ils ouvrirent la porte et passèrent brutalement des menottes à Mike. Celui-ci essaya de se défendre, mais il se reçut bien rapidement nombre de décharges.
On le conduisit dans un tribunal, sans un mot. C’était un vieillard qui était le juge… Un vieil Homme lézard… Ce qui surprit Mike. Autour de lui il y avait pleins d’hommes et de femmes inconnues, qui lui jetaient des regards noirs. Avec espoir, il chercha bien, mais son moral retomba bien bas : Haiku n’était pas là. On le fit s’asseoir à la barre de l’accusé. Le juge frappa sur son bureau et le silence emplit la salle.
« Bien ! dit-il avec une voix grave et résonnante. Nous sommes réunis aujourd’hui pour juger l’homme ci présent pour homicides volontaires et destruction de lieux publiques.
Il se tourna vers Mike.
-Comment vous prénommez vous ?
-Mike.
-Comment vous nommez vous ?
-Cela ne vous regarde pas.
Des voix se firent entendre. Le juge tapa de nouveau.
-SILENCE DANS LA SALLE ! Pouvez-vous répéter, je vous prie ?
-J’ai dit que cela ne vous regardait pas.
-Monsieur Mike, savez-vous que ce faisant, vous vous enfoncez plus bas que bas ?
-Oui monsieur.
Le juge fronça les sourcils. Il semblait perdre patience, l’audace du jeune homme l’insupportait. Si il y avait bien quelque chose qui le mettait en colère, c’était qu’on lui manque de respect. Mike, lui, était calme. Totalement. C’en était même étrange de le voir aussi zen.
-Monsieur, dit le juge. Etes-vous coupable de tout ce dont on vous accuse ?
-Oui. Et fière de l’être.
Ce fut carrément un grondement qui s’éleva dans la pièce, ainsi que des menaces.
-J’AI DIT SILENCE ! OU JE VOUS FAIT TOUS EVACUER !
Tout le monde se tut. Un léger sourire se dessinait sur le visage de Mike. Un visage moqueur.
-Bien. N’ayant personne pour témoigner en votre faveur, et aucun avocat, je vais prononcer la sanction.
On conduisit Mike devant le juge, l’encadrant soigneusement pour éviter toute fuite.
-Mike, pour avoir tué nombre de personnes et détérioré l’environnement publique, je vous condamne à… ETRE ENVOYE SEUL, SANS VIVRES NI ARMES SUR JURASSIK ISLAND ! Au moins là-bas, il y en a qui seront heureux de vous voir… L’audience est levée ! En voilà une qui s’est déroulée rapidement au moins… »
Des rires mauvais retentirent dans la salle, tandis qu’elle se vidait peu à peu. Jurassik Island ? Qu’est-ce que c’était encore que ça ? Mais d’ailleurs, comment pouvait-il avoir tué Korak alors qu’il était déjà mort ? Ah oui… Il avait lu cela dans l’un des livres chez Haiku… Quand on les tuait une deuxième fois, les âmes étaient envoyées dans un endroit inconnu… Certaine revenaient pour se venger, on les appelait les bannis… Mais apparemment, errer sur Jurassik Island devait être équivalent à la peine de mort ici, car tout le monde le regardait comme un être déjà mort… Une fois la salle vide, on ne le ramena pas dans sa cellule. On l’amena dans un hélicoptère, toujours menotté. Ils volèrent pendant plusieurs heures avant d’arriver au-dessus d’une grande île à la jungle luxuriante. D’en haut, il reconnut une plaine où tout semblait être en or… Qu’est-ce que c’était ? L’hélicoptère descendit au-dessus d’un endroit de la forêt, et la porte s’ouvrit. Sans un mot, rapidement, un garde démenotta Mike et le poussa brutalement hors de l’appareil.
Il sembla tomber dans une chute sans fin. Enfin, il heurta les branches dans un concert de craquement. Et il découvrit à quel point c’était douloureux de tomber au milieu des arbres. Les branches lui écorchaient le visage, les mains, déchiraient son t-shirt… Heureusement, son jean noir (autant que tous ses vêtements) ne craignait rien. Il finit par atterrir dans une sorte de marais gluant. Il remonta vite à la surface de l’eau et regarda autour de lui. Il était dur de respirer tant il faisait chaud. C’était comme si les arbres l’observaient. Effroyable…
Il entendit un bruit derrière lui et se retourna. Des roseaux bougeaient derrière lui… Il commença à nager rapidement vers le bord, tournant la tête de temps en temps… Il réussit à remonter de justesse quand un gigantesque poisson carnivore bondit horse de l’eau, claquant ses mâchoires aiguisées de dents d’environ 50 cm… Il l’avait échappé belle. Essoufflé, il s’allongea sur le bord, dans la terre humide. Il inspira profondément.
Soudain il entendit un grognement. Il se redressa rapidement et regarda autour de lui… Le bruit venait d’un bosquet d’arbres plus lugubres que les autres… Et le bruit s’intensifiait. Ca commençait à bouger… Deux yeux jeunes le fixaient entre le feuillage et les branches…

Question: tu vas y placer des personnages du forum? (a part les gardiens et les dieux)

c'est tellement long que j'ai la flemme de tout lire ^^ alors une question: quelles prso de ce forum sont dedans ?

Shade

c'est tout ? Il pensse qu'as lui ^^

C'est elle je crois bien.

ha mince,houps hala ,j'ai fait une boulette ^^ -06-

hauscour^^

way, pour l'instant y a Shade et Neige.
Je vais en mettre, no inquiétude....

comme...MOI niark niark lol bref pour moi c'est sur dés qui se retrouve dans une foret pop! enfin je pense

j'ai rien capté à ce que tu viens de dire XD

Elle voulait sans doute dire "dès que le ou les héros attéri(ssen)t danss une forêt, elle apparaitra.

a peu prés

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